Tou·tes queer, mais certain·es plus que d’autres

11 octobre 2022

Résumé

Nos subjectivités et positionnements passent aujourd’hui par l’opérateur du genre comme « nouvel » agent aussi bien conceptuel que politique ou discursif pour penser le sexe, permettant une libération des voix sur les inégalités et les minorités. Que valent les « vérités » sur les corps et leurs nominations lorsqu’il semblerait que tout ne serait que production normative et discursive ? Que reste-t-il du sujet, au sens psychanalytique du terme ? Dans quelle mesure ce sujet est-il queer, au sens d’une déconstruction radicale et d’une opposition à la norme ? Et quelles sont les conditions de possibilité d’un sujet politique queer dans une perspective plus globale et intersectionnelle ?
L’objet de cet article, qui rend compte d’un dialogue en cours, est d’interroger, par le triple prisme de la psychologie, l’anthropologie et la sociologie ce qui de cette condition ne se dilue pas entièrement dans le social au regard des conditions de possibilité d’énonciation de subjectivités multiples, sinon infinies et peut-être jamais tout à fait achevées.

Pour citer ce document

Detandt, S., Pezeril, C. & Demart, S. (2022). Tou.tes queer, mais certain.es plus que d’autres. Cahiers de psychologie clinique, 59, 283-302. https://doi.org/10.3917/cpc.059.0283

Autrices

Sandrine DetandtCharlotte Pezeril & Sarah Demart