SEMINAIRE APPROCHES CRITIQUES DE LA RACE

15 février 2024

Le séminaire « Approches Critiques de la Race – ACR » est co-organisé par la Faculté de Philosophie et Sciences Sociales, La GERME – Université libre de Bruxelles, le Laboratoire d’Anthropologie des Mondes Contemporains -lamc et l’Observatoire du sida et des sexualités de la Faculté de Psychologie, Sciences de l’Education et de la Logopédie.

8 septembre 2023, 10h – Salle Henri Janne, Bâtiment S, 15ème étage

Ruwayda Said Salem (Ghent University) – Belgium colonial past : intergenerational analysis of the perspective of people of congolese roots on decolonisation and the emancipatory role of social work.

In recent years, Belgium’s colonial past and its legacy have increasingly become the subject of polarised public debate. The legacy of colonialism is part of a contested past. The tensions in that postcolonial debate arise not only from disagreements about the colonial past itself but also from conflicting relationships with that past and the ways in which that past continues to resonate today. From the observation that many forms of discrimination, racism and social inequality still exist in society, more and more questions are being raised about colonial structures and how that colonial past continues to affect society today. The critical voices, such as academics, activists, younger generation from the diaspora also plead for a decolonisation of « the mind » in order to dispel old racist prejudices that, sometimes unconsciously, guide the thinking and actions of many people. There is little knowledge and research on the experiences of people with Congolese roots of the first, second and third generations. Since the (critical) view of that past is very different within those generations.

The first study of this project offers a perspective on the polarisation within Belgian society about the colonial past from the point of view of participants with Congolese roots. Within the first phase of the research project, the research question: « How do participants with Congolese roots, first/second/third generation, perceive and experience the process of decolonisation through the years? » will be answered through in-depth interviews with different participants from the different generations. Literature review on decolonisation in Belgium and preliminary results of this first study will be presented at the seminar.

Ruwayda is a PhD student at Ghent University. Her research revolves around Belgium’s colonial past with a focus on how that past is still present today. The first study of her research aims to map the experiences and perspectives of people with Congolese roots regarding (de)colonization.

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19 octobre 2023, 10h – S.15.215, Bâtiment S, 15ème étage

Leila Mouhib (ULB / UMONS) – Reclaim the field : race, colonisation et empire dans les programmes de relations internationales à l’Université.

Le racisme et la colonisation ont longtemps été exclus des approches dominantes en relations internationales (RI), alors même qu’ils ont été des éléments structurants tant du système international que de la discipline des RI (Hall, 2015 ; Shilliam, 2021 ; Davis et.al., 2020 ; Vitalis,2015 ; Henderson, 2017). De la même façon, ils ont été, et demeurent, largement absents de l’enseignement universitaire de la discipline (Sen, 2022 ; Sondarjee, 2023).

Cette présentation explore la perpétuation du racisme à l’université et la question de la décolonisation des enseignements, par une analyse des programmes en relations internationales des universités belges. En ancrant ma démarche dans une approche post- coloniale des héritages coloniaux au sein de la discipline des RI, d’une part, et dans une approche critique de la pédagogie, inspirée par Paulo Freire (1968, 1996) et bell hooks (1994), d’autre part, je pose les questions suivantes :

• Comment les notions de race/racisme, colonisation/décolonisation, et les approches post- et décoloniales sont-elles abordées dans les programmes et les contenus de cours en relations internationales dans les universités belges ?

• Comment et pourquoi un changement de perspective dans la pédagogie et une remise en cause des hiérarchies internes à la classe constituent-ils des conditions nécessaires au développement d’un enseignement des relations internationales anti (ou moins) raciste et plus pertinent historiquement ?

La recherche est basée sur la collecte et l’analyse des données suivantes :

• Une analyse de tous les programmes et fiches de cours (lorsque disponibles) en RI dans toutes les universités belges.

• Une analyse de contenu de tous les matériaux de cours disponibles en RI dans une université, de 1975 à aujourd’hui.

Leila Mouhib est maîtresse de conférences à l’ULB et chargée de cours à l’UMONS. Elle enseigne les relations internationales et la géopolitique. Ses recherches portent sur les approches post et décoloniales de l’enseignement universitaire.

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23 novembre 2023, 10h – S.15.215, Bâtiment S, 15ème étage

Alana Osbourne (Radboud / ULB) – Expert re-fusals: affect, testimony and the Belgian Parliamentary Commission on the Colonial Past

Drawing on the Belgian Parliamentary Commission on the Colonial Past, instigated in July 2020 and concluded in December 2022, this presentation questions the act of refusing. Grounded in black studies, I approach refusal as a generative practice and, through ethnographic data collected during and around commission hearings, I unpack how it shaped the Commission. Connecting refusals – to testify, to listen, to participate – with previous work on decolonialtours, I point to other avenues through which enduring questions of coloniality are reworked in Belgium.

I am an Assistant Professor of Critical Theory at Radboud University. My work is located at the intersection of anthropology, critical geographies, post-colonial and black studies. I am concerned with the material and affective manifestations of coloniality and with the everyday strategies that urbanites deploy to work through them.

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14 décembre 2023, 10h – Salle Henri Janne, Bâtiment S, 15ème étage

Gracia Lwanzo Kasongo (UCLouvain) – Patrimoine culturel en Mouvement : Restitution Culturelle et Transformation des Dynamiques Raciales

Cette étude remet en question les paradigmes établis en examinant la restitution culturelle en tant qu’agent de métamorphose des dynamiques raciales. Premièrement, elle se fonde sur les travaux de Stuart Hall (1996) pour éclairer l’influence de la mémoire collective sur la (re)construction des identités raciales, montrant ainsi comment la restitution peut remodeler notre compréhension de l’identité culturelle au-delà de sa performativité dans la construction d’une nouvelle éthique relationnelle (Sarr, Savoy 2018). Deuxièmement, cette étude adopte une vision holistique de la restitution, transcendante dans le temps et l’espace (Vergès 2020, Mbembe 2000). Elle englobe la diaspora et les dimensions transnationales de l’histoire belgocongolaise, mettant en évidence comment la restitution peut ébranler les hiérarchies coloniales tenaces. Enfin, dans une perspective résolument prospective, cette recherche explore comment la restitution peut être un espace de création d’une politique de mémoire et d’amour social afin de remettre en question les normes culturelles et structurelles de domination (bell hooks 1995 ,2001). En repensant l’approche des musées et des institutions culturelles à l’égard de leur responsabilité sociale, cette étude ouvre la voie à un dialogue éclairé sur la transformation culturelle, marquant ainsi une avancée significative dans la compréhension des enjeux liés à la restitution culturelle.

Gracia Lwanzo Kasongo est chercheuse doctorante en Droit et Sciences Politiques à l’Université catholique de Louvain (UCLouvain) et membre de l’Institut de sciences politiques Louvain-Europe (ISPOLE). Ses intérêts de recherche se concentrent sur la réconciliation post-coloniale. Elle travaille sur la restitution des patrimoines culturels acquis durant la période de colonisation belge.

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25 janvier 2024, 10h – Salle Henri Janne, Bâtiment S, 15ème étage

Trung Nguyên-Quang (Université Paris 8) – Distinction sexuelle, une distinction raciale ? Proposition théorique pour une approche des violences cishétérosexistes par la sociologie de la culture

Les récents travaux portant sur les LGBTIphobies ont montré que l’acceptation des minorités de genre et sexuelles s’est sélectivement diffusée au sein des classes moyennes et supérieures, celles, notamment, qui sont fortement dotées en capitaux culturels. Gage de libéralisme moral et de progressisme, l’adhésion à cette norme égalitaire de genre et sexuelleénonce une respectabilité sociale qui distingue les catégories supérieures des classes populaires, pensées comme plus rétives à l’acceptation des personnes LGBTI. Adossée à une enquête parmi des professionnel·les du droit et de la justice d’une part, et des professionnel·les de l’éducation d’autre part, ma présentation s’intéressera à la manière dont mes enqueté·es, pour l’ensemble situé·es « en haut à gauche » de l’espace social, catégorisent les violences fondées sur le genre et la sexualité et, a contrario, les attitudes égalitaires, en les indexant à des pratiques et des biens culturels propres aux catégories supérieures. Tout comme qu’il existe un rapport légitime à la culture qui confère une respectabilité sociale, ce codage culturel de l’(in)égalité de genre et sexuelle détermine un rapport légitime à la sexualité et au genre, également garant de respectabilité et de domination – ce que je propose d’appeler « la distinction sexuelle ». La présentation mettra en évidence la portée intersectionnelle de la distinction sexuelle : je tâcherai de montrer que, en même temps qu’elle permet de maintenir une domination de classe, la distinction sexuelle – et le codage culturel du rapport égalitaire à la sexualité et au genre sur lequel elle repose – permet de respectabiliser et de légitimer une domination de race.

Trung Nguyên-Quang est doctorant en sociologie, rattaché du CRESPPA-CSU (Université Paris 8) et à l’Institut national d’études démographiques. Sa thèse est menée sous la direction de Sylvie Tissot et de Wilfried Rault. Il est également professeur agrégé au département de Droit et Science politique de l’Université Paris Nanterre.

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22 février 2024, 10h – Salle Henri Janne, Bâtiment S, 15ème étage

Yasmine Akrimi (Ghent University) – Race, Féminité et État-Nation en Tunisie : Intersections et Subversions

Porteuse d’un projet d’homogénéisation, la construction de l’État-nation tunisien postindépendance suivant la tradition jacobine a introduit un discours politique unitaire et les instruments d’unification y afférent, marginalisant et/ou invisibilisant les particularismes linguistiques, ethniques et tribaux du pays. À travers une positionnalité subalterne spécifique, celle des femmes noires tunisiennes, cette contribution interroge les continuités structurelles entre les notions d’identité nationale, de race et de féminité au sein de la Tunisie moderne.

En premier lieu, la survivance d’une cartographie coloniale racialisée de l’Afrique ainsi que l’historiographie problématique d’un passé esclavagiste tabou sont appréhendées comme les causes profondes d’une construction identitaire postcoloniale qui a intégré les nationaux noirs dans la modernité par leur maintien à la marge. Ensuite, prises en étau entre une Tunisianité en déni de son africanité et un féminisme d’État hégémonique, différentes appréhensions, subversions et appropriations de femmes noires tunisiennes de l’identité et de la féminité seront discutées.

Doctorante en sciences politiques à l’université de Gand et analyste politique au Brussels International Center. Contributrice fréquente à des publications en ligne (Middle East Eye VF, Nawaat, Houloul, Orient XXI). Son dernier article vient de paraître chez Confluences Méditerranée, « Racisme, blanchité et État-nation : la construction de l’altérité des Noirs tunisiens ».

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28 mars 2024, 10h – Salle Henri Janne, Bâtiment S, 15ème étage

Sandeep Bakshi (Université Paris Cité) – Décoloniser les sexualités et genres : Quelles possibilités, quels futurs ?

Visant à ouvrir le champ décolonial et les études queer aux possibilités d’une lecture croisée, cette présentation prend appui sur deux théories, deux analytiques véritables d’études critiques œuvrant pour la transformation des relations sociales tout en relevant l’absence d’articulation d’un cadre commun pour « décoloniser les sexualités et genres ». Il convient de souligner que les deux outils théoriques ne peuvent s’ignorer pendant longtemps car même si les deux champs de recherche demeurent rigoureusement disciplinaires, voire disciplinés, les possibilités de croisement restent souvent nombreuses et mal exploitées.

Liant les questions sur le positionnement éthique de la recherche et la pratique, et les travaux menés par les féminismes de couleur et les études « queer of color », les chercheuses de l’intersectionnalité, les penseur.e.s décoloniaux/décoloniales, les philosophes des théories critiques de la race entre autres, il semble pertinent de formuler une critique décoloniale des sexualités et genres de façon à renouveler la problématique queer hégémonique et eurocentrée. Cette approche interdisciplinaire embrasse à la fois les grilles de lecture établies

par les théories queer et décoloniales dans le but de proposer des outils pour une trajectoire décoloniale des énonciations transnationales des sexualités et genres.

Sandeep Bakshi est maître de conférences à l’Université Paris Cité. Il est titulaire d’un doctorat obtenu à l’Université de Leicester intitulé « Back/Side Entry : Queer and Postcolonial Representations of South Asia ». Ses recherches actuelles portent sur les champs analytiques de sexualités et genres et les études décoloniales. Au-delà des pratiques culturelles non- eurocentrées, elles visent à développer le croisement entre les littératures postcoloniale, diasporique et queer et la pensée décoloniale.

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18 avril 2024, 10h – Salle Henri Janne, Bâtiment S, 15ème étage

Miléna Younes-Linhart (Université Paris 8 / LEGS) – Violences envers les femmes et/ou minorités de genre juives : une analyse intersectionnelle des violences sexistes antisémites.

Cette communication se centre sur les violences sexistes envers les femmes et minorités de genre Juifves et va interroger certains actes de violences (violences physiques, harcèlements) comme le produit de structures idéologiques antisémites, et d’un antisémitisme genré. Elle s’appuie sur une enquête réalisée par entretiens auprès de neuf Juifves militant-es et non militante-s. L’antisémitisme fonctionne par association des Juif-ve-s au pouvoir, et leur prête une puissance de destruction des nations. On peut supposer que les rhétoriques antisémites selon lesquelles les Juifves auraient une capacité à mettre à mal l’ordre du genre participe de cette idée selon laquelle les Juifves seraient un danger pour la nation. C’est la raison pour laquelle les femmes juives sont associées à une féminité dangereuse et à une hypersexualité, ce qui construit une figure repoussoir de la féminité et permet de revaloriser une féminité blanche. On va se demander en quoi analyser les actes de violences décrits par les enquêté-es à l’aune de l’association des Juifves au pouvoir et à un danger pour l’ordre du genre, va permettre de comprendre le fonctionnement de ces violences, ainsi que l’impact subjectif et en termes de socialisation raciale que ces violences peuvent avoir sur les personnes enquêtées. On va voir tout d’abord que certains actes de violences sexistes antisémites et les harcèlements sexuels antisémites peuvent être analysés comme des volontés de renverser, par la violence, un pouvoir prêté de manière antisémite aux femmes juives violentées. Puis on va analyser l’impact de ces violences sur les processus de subjetctivations raciales des enquêté-e-s et ainsi comprendre leur rôle dans la socialisation à un genre racialisé. Ceci dans un contexte dans lequel les milieux politiques de gauches desquels sont proches les enquêtées peinent à prendre en compte la lutte contre l’antisémitisme dans leur agenda politique.

Actuellement en fin de thèse en sociologie du genre, thèse qui porte sur le rôle de l’épilation dans la socialisation au genre et à la sexualité, j’ai parallèlement commencé une recherche l’année dernière sur les violences sexistes et sexuelles à caractère antisémite. Certains résultats apparaitront dans la thèse. Et j’aimerai continuer cette recherche après la thèse sous la forme d’un post doc. Je suis également militante féministe antiraciste, notamment dans des organisations féministes de lutte contre l’antisémitisme.

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23 mai 2024, 10h – Salle Henri Janne, Bâtiment S, 15ème étage

Serena D’Agostino (Vrije Universiteit Brussel) & Sebjan Fejzula (Universidade de Coimbra) – Roma (antiracist) activism in Europe and the (de-)whitening of Romani women’s intersectional experience.

Anti-Roma racism – also known as anti-Gypsyism or Romaphobia – has been traditionally overlooked by antiracist movements in Europe. The denial of race and racialization in the so-called ‘Roma issue’ has normalized and legitimized the scapegoating of and discrimination against the Roma, as well as shaped Romani activism. Critical Romani activists and scholars have recently challenged this normalization and contributed to positioning anti-Roma racism in broader discourses around race, racialization and racism. In this seminar, we engage in a critical discussion around Roma (antiracist) activism in Europe, with special emphasis on the intersectional experience of Romani women.

Serena D’Agostino (she/her/hers) is a Senior Research Fellow at the Political Science Department of the Vrije Universiteit Brussel (VUB). She obtained her PhD in Political Science at VUB in 2018, with the thesis « Romani Women in European Politics. Exploring Multi-Layered Political Spaces for Intersectional Policies and Mobilizations”. Her research interests lie at the crossroads of (political) intersectionality, activism/social movements and minority politics and rights, with a focus on Romani politics and Roma rights in Europe. Her work has been published or is forthcoming in the European Journal of Politics and Gender, the International Feminist Journal of Politics, the Journal of Diversity and Gender Studies, the Journal of Women, Politics & Policy, and Politics, Groups, and Identities, among others.

Sebijan Fejzula (she/her/hers) is a Junior Resercher at the Centre for Social Studies, University of Coimbra, Portugal. Currently, her interdisciplinary research work focuses on racialization, Roma self-organisation and (anti)racist collective struggle, with a special focus on institutional dimension of anti-Roma racism, cases of police brutality as mechanism for controlling and disciplining Roma people I Europe. She is also a founding member of Roma anti-racist collective Kale Amenge (Roma for ourselves). Among her latest publications can be highlightedarticles as The Anti-Roma. Europe: Modern ways of disciplining the Roma body in urban spaces; Anti-Roma racism, social services and the white civilisatory mission; De-whitening Romani women’s intersectional experience (forthcoming) and the co-edited book State Racism: A collective view of autonomy and racial justice.

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13 juin 2024, 10h – Salle Henri Janne, Bâtiment S, 15ème étage

Joao Gabriel (John Hopkins University) – Global Blackness, Class Politics and the Dilemmas of Solidarity.

I will analyze the limits of both the universalizing form of Blackness that conceptualizes a world approached solely through the Black/non-Black binary, and multiracial alliances formed against capitalism that tend to minimize the specificities of racial antagonisms and specifically anti-black racism. To be effective, these globalizing theories need to be anchored in specific contexts, and racism needs to be understood in relation to the international division of labor, leading to envisioning racial identities as an expression of class politics.

Joao Gabriel is a Guadeloupean anti-colonial activist, writer, and Ph.D. student in History at Johns Hopkins University working on colonial imprisonment in 19th century French Caribbean. Before coming to Hopkins, he had lived in France for several years and had been a member of the United Front of Immigrants and Working-Class Neighborhoods in Marseille. He is now a member of an anti-border/pro-migration group in Guadeloupe. He has been writing (on his website « Le blog de Joao », and in several journals and magazines) on issues related to historical and present-day French imperialism in the Caribbean and West Africa, as well as the intersections between imperialism, sexuality, and gender.

Université Libre de Bruxelles

Approches Critiques de la Race

2023-2024

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(PDF – 123 Ko)

Responsables scientifiques :

Leila Mouhib – Alana Osbourne – Lena Terrando – Kenza Talmat – Jean Illi – Marti Luntumbue Infos et Inscriptions : jean.illi@ulb.be / marti.luntumbue@ulb.be

En pratique

Toutes les séances auront lieu sur le campus du Solbosch à l’Université Libre de Bruxelles.

Salle Henri Janne

Avenue Jeanne 44, 1050 Bruxelles Campus Solbosch, Bâtiment S, 15e étage

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