Présentation
Le terme « chemsex » est utilisé pour désigner l’usage de produits psychoactifs (et autres) dans un contexte sexuel. La thématique a fait l’objet de plusieurs études pionnières en Europe (notamment en Angleterre et aux Pays-Bas). Pour autant, aucune recherche n’avait encore été menée en Belgique alors même que ce type de pratiques est de plus en plus visible sur le territoire bruxellois, principalement parmi les gays, bisexuels et autres hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes (HSH). A travers une enquête en ligne et une revue de la littérature, cette recherche exploratoire a eu pour objectif de dresser un état des lieux, le plus large possible, du phénomène chemsex à Bruxelles et d’identifier les principaux enjeux, en particulier pour la santé.
Programme
18h00
Accueil
18h15
Introduction
Charlotte Pezeril, directrice scientifique de l’Observatoire du sida et des sexualités
18h25
Présentation des résultats de la recherche
Jonas Van Acker, chercheur à l’Observatoire du sida et des sexualités
19h00
Discussion avec les intervenants
Sandrine Fournier est anthropologue. Elle est responsable des programmes prévention gay de l’association française Sidaction. Elle a réalisé des enquêtes ethnographiques sur la consommation de produits psychoactifs chez les gays dans le cadre du dispositif TREND de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies. Elle a également participé, avec l’association AIDES, à la première enquête qualitative sur le slam en France en 2012.
Stéphane Calmon est administrateur de l’association Ex Æquo à Bruxelles, vice-président de l’association AIDES, administrateur du centre de santé sexuelle (le 190) et membre actif de l’Inter LGBT en France.
Deux membres du groupe Let’s talk about chemsex de la Rainbow House.
19h30
Echanges avec le public
20h00
Verre de l’amitié
Conférence
30 mars 2017