Brèves
Les midis de STRIGES : programme 2019-2020
Les Midis du STRIGES sont gratuits, sans inscription et ouverts à tou.te.s.
Vies positives
Que signifie être séropo aujourd’hui ? Alors que les dernières enquêtes sociologiques sur le VIH (Vespa) commencent à dater, l’association Les Séropotes lance une étude sur l’expérience de vie des personnes vivant avec le VIH en France.
La S clinic fête ses 10 ans: Rétrospective et dernières avancées sur la prise en charge des IST et la prévention du VIH
Mercredi 9 octobre à 20h00 au CHU Saint-Pierre : La S clinic fête ses 10 ans: Rétrospective et dernières avancées sur la prise en charge des IST et la prévention du VIH avec Agnès Libois et Jonathan Krygier.
Using research in the fight against HIV criminalization: A guide for activists
Le réseau international HIV Justice Network publie aujourd’hui un nouveau guide pour aider les militant.e.s et organismes de défense des droits qui luttent contre la criminalisation du VIH à utiliser la recherche scientifique dans leur plaidoyer.
Résultats de l’étude Partner 2
Les résultats de Partner 2, parus dans The Lancet le 3 mai, confirment et renforcent les conclusions auxquelles étaient parvenus les chercheurs lors de la première phase de leurs recherches en 2016. Cette étude prouve définitivement que « Indétectable = intransmissible » : un traitement efficace par antirétroviraux empêche la transmission du VIH dans les couples où Plus d’infos
Journée du Réseau Afro Latino Caribéen de Santé Sexuelle le 11 mai
Le samedi 11 mai de 13h à 19h, le Réseau Afro Latino Caribéen de Santé Sexuelle (RELACS) organise sa première journée thématique : « S’engager en tant qu’acteur communautaire dans la promotion de la santé sexuelle et de la prévention des IST ».
Cette journée aura pour objectif d’échanger sur les besoins et bonnes pratiques pour créer des espaces de dialogue autour des questions de promotion de la santé sexuelle et de la prévention des IST/VIH au sein des communautés afro-latino-caribéennes.
Où ? Au Centre Communautaire Maritime asbl (CCM)
Rue Vandenboogaerde 93 – 1080 Molenbeek-Saint-Jean
(métro Ribaucourt / Bus 89, 14,13)
Au programme : conférence sur la prévention des IST/VIH à l’heure de la prévention combinée, atelier sur les besoins et les attentes, village associatif, drink et concert.
>> Merci de confirmer votre participation à e.gerard@preventionsida.org ou au 02/733 72 99
Cliquez ici pour plus d’infos.
Retour sur une expérience de dépistage VIH prénatal auprès des pères à Montreuil (France)
Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et la médecine générale : mention de l’orientation sexuelle par les patients et impact sur la relation de soin (étude HomoGen)
Potherat G, Tassel J, Epaulard O. Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et la médecine générale : mention de l’orientation sexuelle par les patients et impact sur la relation de soin (étude HomoGen). Bull Epidémiol Hebd. 2019;(12):204-10. http://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2019/12/2019_12_2.html
Résumé
Introduction – Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) sont davantage exposés à certains risques infectieux. La prévention, le dépistage, voire le traitement des pathologies concernées peuvent être réalisés par le médecin traitant (MT) ; cela nécessite que les personnes lui aient mentionné leur orientation sexuelle. Nous avons souhaité explorer dans quelle mesure les HSH mentionnaient leur orientation sexuelle à leur médecin et si cela modifiait la prise en charge et la relation médecin-patient.
Matériel et méthodes – L’étude HomoGen, réalisée de mai 2016 à mars 2017, reposait sur un questionnaire en ligne ciblant la population des HSH et explorant la mention de l’orientation sexuelle au MT et ses freins éventuels, ainsi que le dépistage et la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST) effectués.
Résultats – Parmi les 1 879 participants, 87,3% avaient un MT et 58,0% lui avaient mentionné leur orientation sexuelle. Les sujets chez qui cette mention avait été faite étaient en moyenne plus âgés, tout comme ceux pour lesquels cette mention avait été faite à leur initiative et ceux qui la considéraient comme importante. Les participants ayant mentionné leur orientation sexuelle au MT étaient plus fréquemment dépistés pour les IST par leur MT, et ce.tte dernier.e leur proposait plus fréquemment la vaccination contre l’hépatite A. Après mention de l’orientation sexuelle, 84,4% des participants considéraient la relation au médecin inchangée.
Conclusion – La majorité des HSH ont un MT, qui est informé de leur orientation sexuelle dans la plupart des cas. Cette information est associée à une meilleure prise en charge médicale. Les médecins doivent être mieux formés à favoriser la men-tion de l’orientation sexuelle pour une meilleure approche de la santé sexuelle de leurs patients, en particulier les HSH.
Tribune : «La Prep, ça marche»
Publiée le 12 mars 2019 sur le Huffington Post et signée par des chercheuses, des chercheurs, des médecins et des responsables associatifs engagés dans la lutte contre le sida en France.