L’Observatoire de la Santé et du Social de la Région de Bruxelles-Capitale met à jour son Tableau de bord de la santé en Région bruxelloise. Cinq thématiques ont été actualisées dont les données concernant les principales infections, notamment VIH et IST.
Samedi 11 mars de 9h00 à 12h00
« VIH: Prise en charge en première ligne, collaboration médecins généralistes/spécialistes, rôles des Centres de Référence SIDA CRS. Travail en réseau pour le maintien et le retour dans les soins avec les médecins et paramédicaux des réseaux généralistes (maisons médicales) et avec les médecins en solo et des réseaux spécifiques (migrants, MSM, usagers travailleurs du sexe). Désir d‘enfant – Vaccinations. Aspects sociaux: accès aux soins, les assurances, le handicap… »
Stéphane De Wit, Anne-Françoise Gennotte, Deborah Konopnicki, Pascale Thiange
Mercredi 22 mars 2017 de 20h00 à 21h30
« VIH et migrants : du déracinement au maintien dans le circuit de soins » Ariane Barthélémy, Anne-Françoise Gennotte, Cécile La Morté et Agnès Libois
CHU Saint-Pierre – Bâtiment 1000 Forum – Auditoire Bastenie Rue Haute 322 – 1000 Bruxelles
Renseignements et inscriptions : maladiesinfectieuses@stpierre-bru.be
Les résultats d’un enquête exploratoire sont publiés par l’Institut de veille sanitaire (France)
Solidaris, en collaboration avec la Fédération des Centres de planning familial, lance une enquête sur la contraception féminine et masculine auprès de toute la population en Wallonie et à Bruxelles.
Encore quelques jours pour visiter l’exposition «Sex in the city» sur les lieux dédiés aux plaisirs et à la sexualité dans l’espace urbain bruxellois du XIXe siècle à nos jours. C’est aux Halles Saint-Géry jusqu’au 17 mars.
Le dernier numéro de la revue Education Santé publie l’avis de la section Promotion de la santé du Conseil consultatif bruxellois francophone de l’aide aux personnes et de la santé concernant le futur plan COCOF.
CROI 2017. Encore un bon édito de Gilles PIALOUX qui fait le point sur ce qu’il retient des quatre journées de conférence.
Concernant la PrEP, focus sur deux initiatives étasuniennes :
Le kit « Play Sure » (kpote + lube + PrEP + info TPE) soutenu par la ville de New York.
Le programme « One step PrEP » du groupe pharmaceutique et clinique Kelley Ross à Seattle (les patients enrôlés peuvent obtenir en une seule fois une prescription PrEP + un dépistage et traitement IST + du counseling via la pharmacie).
CROI 2017. Un édito de Gilles PIALOUX revient sur les IST et la PrEP.
Côté hommes : l’augmentation des cas de syphilis parmi les gays, bisexuels et autres HSH depuis les années 2000 est multifactorielle: augmentation du nombre de partenaires, diminution du recours au préservatif (des facteurs déjà connus) et usage de la PrEP en dehors d’une offre globale de santé sexuelle. Une bonne nouvelle vient d’Ipergay : le traitement post exposition des IST (par la doxycycline) réduirait le risque d’être infecté par la syphilis de 73 %.
Côté femmes : en cas de vaginite bactérienne, la concentration de tenofovir (dans le sang ou les sécrétions) peut diminuer mais sans qu’on ait pu encore mesurer un impact négatif sur la protection offerte par la PrEP.
CROI 2017. Une interview vidéo de Joseph LARMARANGE qui, dans le contexte sud-africain de l’essai TasP ANRS 12249, soulève des pistes intéressantes concernant l’objectif 90 90 90, et en particulier :
– développer une perception positive du dépistage en routine pour les personnes sexuellement actives (contre l’idée que « refaire un test » équivaut à « je me suis mal comporté »);
– repenser les modèles de soin (clinique générale des pathologies infectieuses) compte tenu de la crainte du dévoilement social de la séropositivité éventuelle.
Les projections des auteurs de cette étude sur la PrEP (prophylaxie pré-exposition) chez les HSH au Pays-Bas confirment l’aspect coût efficacité de cette stratégie de prévention du VIH.